L’Assemblée nationale a adopté avant-hier, à la majorité, le texte de loi autorisant la recherche sur les embryons et les cellules souches embryonnaires. Une avancée importante pour faire avancer la thérapie cellulaire et la médecine régénérative en France.
Mardi 16 juillet, le Parlement a retenu, après le Sénat le 4 décembre 2012, la proposition de loi concernant la recherche sur les embryons et les cellules souches embryonnaires. « La recherche sur l'embryon et les cellules souches passe ainsi de l'interdiction avec dérogations, en vigueur depuis 2004, à l'autorisation encadrée », relève Le Monde.
Concrètement, qu’est-ce que cela change ? Il ne s’agit évidemment pas d’autoriser la fabrication d’embryons à des fins de recherche, anticipe un article du Figaro. Les recherches se dérouleront de la même manière qu’aujourd’hui, sur « des embryons surnuméraires qui ne font plus l'objet d'un projet parental et qui étaient détruits ou «donnés» à un autre couple », suite à une fécondation in vitro, poursuit Le Figaro.
En revanche, en passant d’une interdiction avec dérogation à une autorisation encadrée, la nouvelle loi apporte un environnement moins contraint pour les chercheurs français, à condition de respecter le code de l’éthique et quelques autres mesures.
Cet assouplissement pourrait également profiter au déroulement d’essais de thérapie cellulaire ou de médecine régénérative à base de cellules souches embryonnaires en France, comme dans certains pays voisins à la réglementation moins restrictive, tels l’Espagne ou le Royaume-Uni.
Ludovic Fery