
Dotés en théorie de propriétés intéressantes pour la nanogravure des matériaux, les lasers femtosecondes n'ont cependant pas encore fait pleinement la preuve de leur efficacité à l'échelle du nanomètre. Une équipe de chercheurs du laboratoire lasers, plasmas et procédés photoniques (LP3) a découvert une nouvelle piste pour en améliorer leurs performances. Leurs travaux ont récemment été publiés dans la revue Optics Letters.
Capables d’envoyer des impulsions d’énergie ultra-courtes, de l’ordre de quelques millionièmes de milliardièmes de secondes, les lasers femtoseconde sont particulièrement prometteurs dans le domaine de l’usinage à très petite échelle. « L’attrait pour cette technologie est que même si le laser a peu d’énergie, celle-ci est comprimée dans un flash extrêmement bref. Nous obtenons alors des intensités crête véritablement colossales. A ce niveau de puissance, tout matériau, même transparent, devient absorbant. La matière n’a pas d’autre choix que de répondre », explique David Grojo, chargé de recherche CNRS au LP3, et coauteur de l’article.
Cette particularité permet d’usiner et de graver n’importe quel matériau à très petite échelle. Mais si les lasers femtoseconde ont montré leur pertinence dans l’industrie à des échelles micrométriques, ils rivalisent[…]
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