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Pour leur convention nationale 2016, les 14 SATT ont le sourire. Le bilan est plutôt encourageant et le spectre de l’équilibre financier, reculé au-delà des 10 ans, semble moins inquiétant… pour les certaines en tout cas.
174 établissements de recherche
156 406 chercheurs et doctorants
1083 projets en maturés
1 431 dépôts de brevets prioritaires
404 licences signées
132 start-up créées
Pas si mal. Pour obtenir ce résultat, elles ont quand même déjà engagé 221 millions d’euros dans la maturation des projets et la propriété industrielle. Soit plus du quart du fonds de maturation de 857 millions d’euros créé par la France via le programme des investissements d’avenir. Mais le rythme de croisière semble avoir été trouvé par les 14 établissements, qui pour beaucoup sont partis de rien, quand certains bénéficiaient déjà d’une longue expérience de mutualisation des efforts de valorisation sur leur territoire.
500 start-up créées en 2022
« Sur les deux dernières années, on a enregistré une accélération du nombre de licences accordées et de création d’entreprises, mais nous avons stabilisé les investissements », observe Norbert Benamou, le président du Réseau des SATT. Selon lui, l’objectif collectif de créer 500 start-up et licencier 3 000 technologies à l’horizon 2022 est réalisable.
En revanche, l’équilibre financier individuel des SATT ne sera pas atteint au bout de 10 ans. « Le rapport d’évaluation des 9 premières SATT créées a établi que l’équilibre financier à 10 ans était arbitraire, justifie Norbert Benamou. Il y a certes un objectif d’équilibre à long terme, mais son horizon sera différent pour chaque SATT. Un horizon que chaque SATT doit avoir défini d’ici à la fin 2016. »
Pas si évident à faire. Car les performances financières des SATT ne seront réellement appréciables que d’ici 4 à 5, le temps que les licences accordées aux entreprises ou aux start-up portent leur fruit.