«Au lieu de répondre à la pression sur le coût des composants en réduisant simplement leur taille, nous avons voulu réinventer l’architecture des terminaux mobiles», a déclaré Franz Fink, directeur général de l’activité Wireless & Mobile Systems de Motorola, à l’occasion du lancement de la plateforme MXC (Mobile Extreme Convergence).
En précisant : «Grâce à la flexibilité de cette architecture, les OEM pourront doubler, voire tripler le nombre et le type de terminaux qu’ils fabriquent et déploient. Ils pourront aussi lancer des applications d’une richesse inégalée sur le marché grand public».
Pour mener cette entreprise à bien, Motorola a agi sur plusieurs fronts :
-en regroupant les éléments matériels nécessaires pour le traitement d’appels, et ceux utiles au traitement des applications (avec un système mémoire partagé) ;
- en mettant en œuvre de puissantes techniques d’accélération matérielle et de mise en mémoire cache, de façon à réduire significativement la consommation électrique ;
- en assurant, enfin, un niveau de sécurité sur les transactions radio suffisant pour garantir les transactions commerciales mobiles et tous les téléchargements de fichiers.
Lorsqu’elle est déployée dans un téléphone, cette architecture est susceptible de tenir dans un boîtier de 16 x 20 mm. Pour comparaison, le format le plus compact du marché, aujourd’hui, correspond plutôt aux dimensions d’une carte de crédit.
«Grâce à cette compacité, tout produit (lecteur MP3, DVD portable ou appareil photo numérique) pourra se transformer en un terminal mobile intelligent, et cela pour un coût et en un temps records», insiste Motorola.
L’échantillonnage des premiers circuits utilisant l’architecture MXC est prévue pour le second semestre 2004.
Pour en savoir plus
- Lire le communiqué de presse (en anglais) : www.motorola.com/mediacenter/
news/detail/0,,3428_2839_23,00.html