Comment évaluer la qualité de surfaces des bétons architecturaux ? Avec un procédé de vision industriel associé à un logiciel d'analyse d'image, répondent Guillaume Lemaire et Erick Ringot, respectivement, ingénieur et chercheur.
Le principe : à partir d'une photo numérique du parement, le logiciel va analyser la couleur, l'homogénéité et les défauts (bulles, fissures, taches, nids de cailloux) sur les surfaces en béton. Les atouts : des résultats indépendants de la lumière incidente, un suivi de la production amélioré, le contrôle de la conformité (maîtrise d'œuvre) et l'existence d'expertises en cas de conflit.
La méthode, baptisée Isac, a été développé avec le soutien du Laboratoire des Matériaux et Durabilité des Constructions (LMDC) de Toulouse, de GTM-Construction et de l'Anvar. Brevetée, offre deux avantages majeurs par rapport aux méthodes utilisées jusqu'ici : elle est globale et objective.
Globale car l'ensemble du parement de béton est qualifié et cartographié ; l'analyse ne se limite plus à quelques zones choisies par l'opérateur. Objective car l'œil de l'opérateur n'intervient pas pour juger la qualité de la surface ou pour choisir la zone à mesurer au colorimètre.
Autre atout : la méthode ouvre la voie à une amélioration des spécifications exprimées par les maîtres d'œuvre concernant les bétons architectoniques et donc à de plus beaux bétons.
Pour atteindre leurs marchés-cibles, la préfabrication d'éléments en béton, l'assistance à la maîtrise d'œuvre ainsi que le secteur des expertises et contrôles techniques, les deux inventeurs créent leur entreprise, LRVision, et recherchent des partenaires commerciaux. Contacter Guillaume Lemaire.