
Une équipe internationale menée par des chercheurs de l’Institut européen des membranes à Montpellier a réussi à fabriquer des membranes biomimétiques, intégrant des canaux d'eau artificiels, qui ont démontré des performances supérieures aux membranes commerciales dans la désalinisation d'eau de mer. Leurs résultats ont été publiées dans Nature Technology le 9 novembre.
L'accès à l'eau potable est un enjeu majeur à l'échelle de la planète et la désalinisation de l'eau de mer et d'eau saumâtre en est un outil-clé. La technologie dominante repose sur l'osmose inverse à travers de fines membranes de polyamide qui bloquent les sels et laissent passer l'eau. Pour dépasser leurs performances, la communauté scientifique s'est intéressée aux aquaporines, des protéines membranaires qui permettent aux cellules biologiques de laisser passer l'eau de part et d'autre de leur membrane tout en filtrant les ions.
Des analogues synthétiques de protéines transmembranaires
Mais leur usage bute encore sur la difficulté à les intégrer en densité suffisante et à maintenir leur activité dans les conditions de salinité et de pression élevées des opérations réelles. Les analogues synthétiques des aquaporines, des[…]
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