
Chaque couche active convertit la lumière de façon indépendante
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Des chercheurs de l’Université Ben Gourion, en Israël, ont élaboré un concept de cellule à très haut rendement qui pourrait simplifier les architectures traditionnelles. Publiés dans la revue Energy and Environmental Science, ces résultats s’appuient sur des travaux de simulation.
« Les cellules à très haut rendement actuelles empilent des couches actives en "multi-jonctions". Ces sous-couches sont montées en série. Le problème, c’est que le rendement s’aligne alors sur la couche la plus faiblement productrice », explique Jeffrey Gordon, chercheur à l’Université Ben Gourion.
Dans la cellule imaginée par les chercheurs, chaque sous-couche opère indépendamment. Chacune peut ainsi produire l’électricité à plein régime. L’ensemble s’affranchit aussi des coûteuses interfaces transparentes connectant les couches actives.
Selon les simulations des chercheurs, cette architecture simplifiée affiche une performance égale aux systèmes à concentration les plus performants existants. Son rendement se maintiendrait à 40 % sous des concentrations de lumière allant jusqu’à 10 000 "soleils" - unité d'ensoleillement de référence.
« Nous sommes confiants sur la pertinence de ces simulations. Nous tenions à attirer l’attention de la communauté sur ce nouveau concept. Nous espérons qu’ils suscitera des travaux expérimentaux », déclare Jeffrey Gordon.
Hugo Leroux