
© Stonehenge Hidden Landscapes Project
Des chercheurs britanniques viennent de mettre à jour un ensemble de structures enterrées autour du site de Stonehenge. Ils ont pour ce faire combiné des technologies variées, de la spectroscopie à la prospection magnétique, en passant par le Lidar et l'induction électromagnétique.
Stonehenge, le célèbre monument monolithique du comté du Wiltshire (en Angleterre), n'est pas aussi isolé qu'on a pu le penser par le passé. Une nouvelle étude de la région alentour (sur 12 km²), qui a pris quatre ans, vient de produire une carte de la zone qui révèle la présence de 17 ruines inconnues enterrées autour du site. On trouve parmi ce groupe de monuments des tumulus (dont un très long, fabriqué en bois), des rangées de pierres, de grands fossés préhistoriques et même une ébauche des Durrington Walls, la célèbre enceinte néolithique.
Les chercheurs de l'Université de Birmingham ont utilisés trois types de méthodes différentes pour cartographier les ruines :
- Des capteurs distants : photographie aérienne, spectroscopie aérienne, et LIDAR (télédétection par laser)
- De la prospection géophysique : prospection magnétique, radar à pénétration de sol, induction électromagnétique
- Des techniques d'analyse et interprétation de données
La carte détaillée est visible ci-dessous :