Une première expérience de reconnaissance vocale grâce à un nano-neurone artificiel beaucoup plus économe en énergie que les transistors utilisés dans les processeurs a été réalisée par une équipe de l’Unité mixte de physique CNRS/Thales et du Centre de nanosciences et de nanotechnologies (C2N). L’expérience consistait à faire reconnaître des chiffres de 0 à 9 prononcés par cinq locuteurs, dix fois chacun. Le système a eu un taux de réussite de 99,6%.
Ce nano-neurone est basé sur un oscillateur magnétique d’une taille d’environ 100 nanomètres qui a été conçu par le laboratoire japonais AIST. « On envoie un courant d’électron qui va agir sur l’aimantation des différentes couches de l’oscillateur et ainsi créer une giration très stable », explique Julie Grollier, physicienne et directrice de recherche au CNRS, qui a piloté l’équipe de développement. Quand on augmente l’intensité du courant, la fréquence et l’amplitude des oscillations augmentent aussi, comme dans un[…]
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