
Un composé de nano-particules de métal de magnésium incrustées dans une matrice de méthacrylate de polyméthyle.
© DR
Des scientifiques du Laboratoire Laurence Berkeley du Département de l’Energie (DoE) ont conçu un nano-matériau composite qui représenterait une avancée dans le domaine du stockage de l’hydrogène. Ce composé a été fabriqué à partir de nano-particules de métal de magnésium incrustées dans une matrice de méthacrylate de polyméthyle, polymère proche du plexiglas.
Flexible, ce nano-composite a la faculté d’absorber et de libérer rapidement l’hydrogène à des températures moyennes, et ce, sans oxyder le métal après un cycle. Selon Jeff Urban, directeur de l’unité nanostructures inorganiques à Berkeley, il serait possible de démultiplier efficacement les propriétés de la nano-particule, mais également du polymère dans ce nouveau matériau, ce qui permettrait d’étendre cette solution à d’autres problèmes dans le domaine de l’énergie.
Clément Cygler