La capacité des disques optiques s’envole littéralement. Du moins au niveau des prototypes. Au Ceatec, le salon de l’électronique au Japon, qui se tient à Tokyo-Makuhari du 06 au 10 octobre 2009, TDK a présenté un disque optique d'une capacité de 320 Gigaoctets.
Ce résultat est obtenu en combinant dix couches d’information offrant chacune une capacité de stockage de 32 Gigaoctets. Les disques Blu-ray, actuellement sur le marché, se limitent à deux couches d’information avec pour chacune une capacité de 25 Go.
Le nouveau disque de TDK se lit et s’écrit à l’aide d’un laser bleu-violet d’une longueur d'onde de 405 nm et d’un objectif optique d’une ouverture numérique de 0,85, les mêmes que ceux utilisés actuellement pour le Blu-ray.
En 2006, le fabricant japonais a mis au point un prototype de 200 Go avec six couches d’information d’une capacité de 33,3 Go chacune. Il passe aujourd’hui à dix couches en améliorant la transmittance du signal, car plus le nombre de couche est élevé et plus le signal de lecture/écriture s’affaiblit.
L'enregistrement des informations sur le disque est maintenu à l'aide d'un matériau inorganique composé de peroxyde de bismuth et de dioxyde de germanium. En ajustant la densité du dioxyde de germanium, TDK a réussi à adapter le coefficient de transmission de chaque couche d'enregistrement. Le taux d'erreur en lecture reste inférieur à 10-4, considéré comme le seuil de viabilité commerciale dans ce domaine.
De notre envoyé spécial au Japon, Ridha Loukil