Ces traînées de condensation, appelées « contrails » dans le jargon aéronautique, sont constituées de cristaux de glace qui se forment dans une atmosphère humide et froide à la sortie des gaz chauds des turboréacteurs.
En se dispersant, ces nombreuses stries en arrivent à s'étendre et à former de larges nuages de type cirrus, qui piègent la chaleur irradiée par la terre, jouant un rôle dans l'effet de serre.
L'observation du même terrain avec et sans trafic aérien représente une opportunité pour les climatologues pour mieux comprendre ce phénomène.
Ainsi, le centre de recherche Langley de la Nasa a pu observé distinctement comment les traînées laissées par l'avion Air Force One et neuf avions militaires se sont transformées en cinq heures de temps en une masse diffuse de cirrus couvrant quelques milliers de km2».
En l'absence des 700 à 800 vols commerciaux quotidiens qui sillonnent habituellement le ciel américain, et à partir de ces observations précises, le centre espère affiner ses modèles théoriques et ses outils de traitements d'images satellitaires.