
Cérémonie des Trophées des ingénieurs du futur.
© ©Franck Beloncle
Ils ont entre 21 et 27 ans. La plupart sont encore dans leur école d’ingénieurs, certains ont déjà intégré une entreprise ou se consacrent à leur start-up. Tous ont en commun l’envie d’entreprendre, de créer, d’agir. Ces ingénieurs et étudiants ingénieurs ont été sélectionnés par les rédactions d’« Industrie & Technologies » et de « L’Usine Nouvelle » pour concourir à l’édition 2019 de nos Trophées des ingénieurs du futur, comprenant quatre catégories : recherche, innovation, digital et Tech for Good. Ils ont présenté leurs projets le 3 décembre, à Paris, devant notre jury et 200 décideurs et recruteurs de l’industrie. Découvrez les portraits du lauréat et des nommés dans la catégorie Digital.
Lauréat : Emmanuel Meneghetti, 21 ans
La veste du serial maker
La curiosité n’a rien d’un vilain défaut. Emmanuel Meneghetti en est la preuve. « C’est mon moteur, affirme-t-il. Dès que je découvre quelque chose, j’essaie de l’approfondir au maximum. » À 21 ans, cet étudiant de l’École supérieure d’ingénieurs Léonard de Vinci, fan de jeux vidéo, imagine une immersion totale dans le monde numérique, au-delà de la réalité virtuelle. « Je me suis dit qu’il serait intéressant pour un joueur de ressentir le chaud ou le froid. Lorsque je me rends compte que quelque chose n’existe pas, je me demande : comment faire pour que cela soit possible ? Et, à force de persévérance, cela finit par aboutir ! » Depuis quelques mois, le voilà donc occupé à développer une veste qui permette de faire ressentir le chaud, le froid et les vibrations. « Nous obtenons déjà nos premiers résultats », se réjouit-il. Mais les jeux vidéo actuels ne comportent pas d’informations sur la température ou le vent. Qu’à cela ne tienne, Emmanuel Meneghetti va créer, avec une amie, une start-up afin de développer un jeu qui réponde à sa vision de l’immersion virtuelle. Et ce n’est pas son unique projet entrepreneurial. Il participe à la création d’une autre start-up. « Au départ, c’était un projet scolaire, puis nous avons décidé de le poursuivre et nous avons été rejoints par deux camarades », explique le jeune barbu de quatrième année. Il s’agit cette fois de créer un objet connecté pour chien. Rien à voir avec le jeu vidéo. « Je me passionne pour tout ce que j’entreprends. La photo, la musique, le dessin... », confie-t-il. « Serial maker » plutôt que « serial entrepreneur », comme il aime à se définir, Emmanuel Meneghetti aborde la vie avec confiance. « Je ne sais pas vraiment vers quoi je vais m’orienter à la fin de mes études, mais je suis sûr que, quoi que je fasse, je serai toujours passionné. »
Gautier Virol
Nommé : Grégoire Dupré, 22 ans
Drone des champs
Il le reconnaît avec enthousiasme, son projet « n’a rien à voir » avec les études d’ingénierie nucléaire qu’il termine[…]
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