
Les nanoparticules, en blanc, sont relarguées avec un faible courant électrique
© NIST
L’équipe de Darwin Reyes, du National Institute of Standards and Technology, sait attirer les nanoparticules d’or. Alors que la capture de ce type d’éléments nécessite généralement d'en modifier la surface, leur technique repose uniquement sur la formation d’un champ électrique.
Des électrodes en or constituent le support de base. Les chercheurs l'ont recouvert d'une couche de molécules avec un groupe alcalin, donc chargées positivement. Ils ont ensuite plongé le tout dans une solution de nanoparticules d’or qui présentent à leur surface des molécules de citrate, avec une légère charge négative. La mise en contact des deux éléments a pour effet de transférer les nanosphères sur la surface.
Un des avantages de la technique est que le support ne retient qu’une couche unique de particules. Il suffit ensuite d’appliquer un courant électrique modéré pour les libérer. D’après les chercheurs, le substrat qui recouvre la surface peut être choisi pour attirer des matériaux autres que les nanoparticules d’or.
Le principal débouché de la technique concerne la toxicologie : avec cette méthode, il est possible de libérer les nanoparticules dans un fluide d’une façon analogue à ce qui se produit dans le corps. L’évolution de la réponse cellulaire en fonction de la concentration de nanoparticules pourra en particulier être mieux étudiée.
Ludovic Fery
Pour en savoir plus : http://www.nist.gov/