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Une étude du cabinet de conseil et stratégie Roland Berger affirme que 3 millions d'emplois pourraient être supprimés en France pour cause de robotisation. Sans sombrer dans le catastrophisme, la réalité sera sans doute différente. Oui, il y aura plus de robots demain pour prendre en charge nos... corvées, toutes ces tâches ingrates, pénibles ou répétitives. Et finalement notre vrai défi est d'apprendre à (vraiment) travailler avec eux.
Longtemps confinés dans des cages, les robots côtoient en effet désormais les hommes. Ils assistent les opérateurs sur les lignes de production, circulent en toute liberté dans les entrepôts, auscultent les patients dans les hôpitaux et tiennent compagnie aux personnes âgées. Si cette collaboration se répand et se développe dans tous les secteurs - industriel, médical, militaire, social - elle ne va pas de soi pour autant.
La relation homme-robot pose de nombreux défis technologiques : capteurs, intelligence sensorielle et artificielle, matériaux et mécanique sont les « briques » essentielles d'une relation sécurisée. Pour y parvenir, les roboticiens s'inspirent du fonctionnement de l'homme, cognitif comme mécanique, d'où le développement de bras articulés, de mains robotisées et d'humanoïdes.
Au-delà des enjeux technologiques, les chercheurs s'interrogent aussi sur l'acceptation du robot par l'homme. À quel point le robot doit-il nous ressembler pour que nous acceptions de travailler à ses côtés ?
Pour nos abonnés, l'intégralité du dossier est à retrouver dans Industrie & Technologies n°969, daté d'octobre.