Jean-Pierre Clamadieu, Directeur Général de Rhodia, a inauguré le 22 octobre le «Laboratoire du Futur», à Pessac, dans l'agglomération bordelaise, en présence d'Alain Rousset, Président du Conseil Régional d'Aquitaine, Bernard Larrouturou, Directeur Général du CNRS et Francis Hardouin, Président de l'Université Bordeaux 1, partenaires de ce projet.
Ce Laboratoire s'inscrit dans une démarche de rupture technologique et culturelle. Conçu pour développer de nouvelles approches de recherche, adaptées à la chimie et à ses applications, et favoriser l'exploration de nouveaux champs expérimentaux, il s'appuie fortement sur les nouvelles technologies :
- la micro fluidique, qui permet de miniaturiser les tests,
- l'automatisation, afin de réaliser de nombreux tests en simultané, en utilisant les méthodologies haut débit ou combinatoire,
- l'informatique, appliquée à la gestion et à l'analyse des données.
Par ailleurs, le Laboratoire du Futur accueille une équipe mixte de recherche, en partenariat avec le CNRS. Pluridisciplinaire, cette équipe réunit des expertises très pointues, dans des domaines aussi divers que l'informatique, l'électronique, les nanotechnologies, les automatismes, la physicochimie et la chimie. Le CNRS apporte une dimension de recherche fondamentale.
Rhodia a également un accord de collaboration avec l'Université Bordeaux 1.
L'équipe du Laboratoire du Futur a également pour vocation d'accueillir des chercheurs temporairement détachés des centres de recherche de Rhodia dans le monde, ainsi que des doctorants et post-doctorants des universités concernées.
Le choix d'implanter ce nouveau centre de recherche en région bordelaise a été déterminé notamment par la qualité de son dispositif de recherche publique en particulier dans les domaines de la physico-chimie, de la microélectronique et de l'informatique, renforcé par un environnement industriel favorable et une forte mobilisation des pouvoirs publics locaux autour de ce projet.
Franck Barnu
(Source CNRS)