
Les cartes électroniques usagées sont une réelle mine d’or. Une tonne de ces déchets peut contenir jusqu’à 200 grammes de métal précieux. Un enjeu économique et surtout technologique pour la filière du recyclage.
Les déchets d’équipements électriques et électroniques?(DEEE) constituent un important gisement de métaux rares. Écrans, réfrigérateurs, téléphones mobiles, ordinateurs, panneaux photovoltaïques… Un élément intéresse plus particulièrement la filière du recyclage : les cartes électroniques. En effet, elles sont composées de métaux stratégiques, comme l’or, l’argent et le palladium. « Une tonne de cartes électroniques peut contenir jusqu’à 200 grammes d’or tandis qu’une mine produit 5 grammes à la tonne », souligne l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) dans son rapport sur les équipements électriques et électroniques publié en novembre?2017. Ces circuits imprimés sont d’ailleurs écartés du système classique de recyclage des DEEE.
De quoi est constituée une carte électronique ? De matières plastiques renfermant en général du trioxyde d’antimoine et des retardateurs de flamme bromés, des métaux de base, précieux et[…]
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