On n'est pas obligé de partager le point de vue des écologistes les plus radicaux, catastrophistes et malthusiens. Il est permis de croire au progrès, à l'innovation et au rôle positif de la technologie.
Principe de précaution contre principe d'innovation. C'est finalement le fond du désaccord qui sépare l'Europe et les États-Unis sur un sujet comme l'effet de serre. L'un réglemente. L'autre attend le salut de la technologie.
Si les opinions les plus extrêmes ont peu de chance de se rencontrer, il semble en revanche tout à fait possible de concilier progrès technologique et préservation de l'environnement. De réconcilier écologistes et industriels. C'est à quoi nous invite François Guinot, le président de l'Académie des technologies, dans l'article que nous publions (page 119).
Il explique que le développement durable, terme pourtant galvaudé, a non seulement le potentiel de mettre en phase compétitivité et symbiose avec la nature, mais que c'est aussi la meilleure carte que puisse jouer l'Europe pour reprendre l'initiative. Mieux, le développement durable, que nous propose François Guinot, n'oppose pas technologie et environnement, il met la première au service du second. « Un champ immense de recherches et d'innovations s'ouvre », écrit-il.
Voilà de quoi redonner un peu de tonus à une France qui a une fâcheuse tendance à se complaire dans la mélancolie.
« Concilier progrès technologique et préservation de l'environnement. »
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