
Le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, a rappelé hier, sur le Campus de Supelec, sa volonté de voir les grandes écoles accueillir 30 % d'élèves boursiers dans leur rang. S'il refuse de parler de quotas, le président de la République a affirmé que cet objectif n'en était pas pour autant optionnel et qu'il s'appliquerait à tous les établissements sans exception. De leur côté, les associations d'écoles et d'ingénieurs refusent de s'engager dans cette voie contraignante. Voici l'ensemble de leurs positions pour que vous puissez vous forger votre propre opinion.
La position des différentes parties prenantes
Le discours du président de la République : 30 % de boursier dans toutes les écoles.
L'ambition de Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche : aboutir en 2012
L'opinion du CNISF. Les ingénieurs et scientifiques de France propose de poser le problème de la diversité sociale bien avant les classes prépa et les grandes écoles.
L'opinion de la CDEFI. L'association des écoles d'ingénieurs estime que l'objectif sera atteint mécaniquement.
L'opinion de la Conférence des grandes écoles... par la voix de Pierre Tapié, son président, par ailleurs patron de l'Essec, l'école de commerce.
L'analyse du rédacteur d'Industrie & Technologies.