La future Agence Nationale de la Recherche (ANR) a pour mission de financer des projets de recherche et bénéficie d'ores et déjà de 350 millions d'euros pour 2005.
François d'Aubert, ministre délégué à la Recherche, avait présenté, le 31 janvier dernie, les statuts provisoires de cette Agence aux sept institutions appelées à siéger au sein de son conseil d'administration (ANRT, CEA, CNRS, Inra, Inria, Inserm et Oséo-Anvar).
Afin de distribuer sans attendre les 350 millions d'euros qui lui ont été attribués, cette nouvelle structure a pris pour commencer la forme d'un Groupement d'intérêt public (GIP), le temps que le Parlement lui confère son statut définitif d'ici à l'été.
Le 15 février, l'Agence Nationale de la Recherche (sous sa forme GIP-ANR) a ainsi tenu son premier conseil d'administration. Au cours de ce conseil, Jean-Jacques Gagnepain a été élu président du Conseil d'administration. Gilles Bloch a été désigné directeur du GIP
L'ANR qui sera forte 30 personnes fonctionnera soit en continu (en recevant des projets spontanés), soit en lançant à intervalles réguliers des appels d'offres sur quatre grandes thématiques prioritaires : les sciences du vivant, l'énergie et le développement durable, les nanosciences et les technologies de l'information et de la communication.
Si l'ANR soutiendra majoritairement des projets de recherche fondamentale (environ deux tiers du budget 2005), la recherche partenariale public-privé sera également financée, entre autres, au travers des réseaux de recherche et d'innovation technologique.
Franck Barnu