Pour qui s'intéresse un tant soit peu aux problématiques de recherche technologique, d'innovation et de compétitivité, le discours prononcé ce matin par Geneviève Fioraso à l'occasion de la présentation de l'agenda stratégique de la recherche semble frappé au coin du bon sens. Il va sans dire, mais -ne boudons pas notre plaisir- cela va mieux en le disant, que la recherche en général et la recherche technologique en particulier ont un rôle, et non des moindres, à jouer dans la relance économique. Il va sans dire -mais cela va bien mieux en le disant- qu'on ne peut pas pour autant se contenter de s'attacher à la seule progression des connaissances et à l'excellence académique, au détriment de la mise au point des technologies et de la capacité à transformer l'essai en développant aussi une capacité à innover. Il va sans dire -mais il important de le redire- que la technologie ne peut pas raisonnablement être le parent pauvre de la recherche, alors même que tous les dirigeants s'accordent sur le rôle clé de l'innovation pour redynamiser l'industrie.
Pour la recherche technologique
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