
Va victoire a le goût de l'évidence. À l'heure où la désindustrialisation poursuit son avancée inexorable, Didier Evrard est l'homme qui prouve que l'industrie française a encore du souffle et peut toujours faire rêver les foules. Si l'A350 d'Airbus a pu effectuer son premier vol sans trop de retard lors du dernier salon du Bourget, c'est grâce à cet ingénieur, ancien élève de l'École centrale de Lyon et de Sup'Aero, qui a aujourd'hui entre les mains un budget de 11 milliards d'euros et une équipe de 13 000 ingénieurs. Des chiffres qui prouvent le caractère stratégique de ce projet de nouveau long-courrier, alors que la bataille livrée avec l'américain Boeing n'a jamais été aussi âpre. « Il a de grosses pressions sur les épaules mais travaille sans faire de bruit, en toute discrétion », témoigne Françoise Vallin, déléguée syndicale CFE-CGC d'Airbus. Habitué aux courses de cross-country, l'homme a de l'endurance. Au-delà de sa[…]
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