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Découvrir des antibiotiques capables de satisfaire les nombreux besoins non satisfaits dans le domaine de la lutte contre les microorganismes responsables des infections : c’est l’objectif de la société nîmoise Nosopharm, qui a annoncé récemment son intégration au pôle de compétitivité Eurobiomed.
Créée à Nîmes en 2009, lauréate du concours national d’aide à la création d’entreprises 2009, en catégorie émergence, la société mise pour ce faire sur la biodiversité des micro-organismes de l’embranchement des Proteobacteria, dont le potentiel thérapeutique a été peu exploré. Et prévoit d’en tirer le maximum grâce à une technologie innovante, baptisée Indux-Tech, destinée à augmenter la diversité des molécules produites par un micro-organisme.
Son principe ? L’utilisation d’un ''messager'', sous la forme d’une bactérie génétiquement modifiée de façon à émettre des signaux de communication commandant, chez les bactéries productrices, la synthèse des molécules d’intérêt thérapeutique qu’elles sont capables de produire dans la nature, mais ne synthétisent pas habituellement in vitro. Nosopharm est en phase de recherche d’investisseurs.
Muriel de Vericourt
Nosopharm en bref