
Le graphène est le seul cristal bi-dimensionnel connu
© Photo: Alexander Alus
Physique : Le graphène à l’honneur
Konstantin Novoselov et Andre Geim, tous deux actuellement chercheurs à l’Université de Manchester (UK) décrochent le prix Nobel de physique pour leurs travaux sur le graphène.
Et s’il y a bien un matériau qui ouvre des perspectives étonnantes, c’est celui-ci. Cette forme de carbone a été isolée pour la première fois en 2004 par les deux nouveaux primés. Le graphène est un cristal bidimensionnel – le seul connu - dont l’empilement constitue le graphite. Un matériau unique : 200 fois plus résistant et 6 fois plus léger que l’acier et aussi conducteur que le cuivre. Des caractéristiques plus qu’intéressantes pour la fabrication de nouveaux composants électroniques, d’écrans tactiles ou de cellules photovoltaïques par exemple.
Les primés :
Andre Geim, allemand est né en 1958 en Russie. Il est directeur du centre pour Meso-science & Nanotechnology de Manchester.
Konstantin Novoselov, britannico-russe est né en 1974 en Russie. Il est professeur à l’Université de Manchester.
C’est en 2004 que les deux scientifiques ont réalisé leurs travaux sur le graphène à l'Université Radboud de Nijmegen aux Pays-Bas.
Plus d'infos sur le graphène dans les archives d'IT :
Le graphène bien placé pour remplacer le silicium
Du graphite pour les circuits electroniques
Médecine : La fécondation in vitro récompensée
Le prix Nobel de médecine a été attribué au britannique Robert Edwards, pour avoir réussi à féconder des ovules humains dans des tubes à essais. La fécondation in vitro est d’ailleurs réellement née avec la venue au monde du premier ''bébé éprouvette'', Louise Brown, le 25 juillet 1975. Une invention qui selon le comité Nobel « a ouvert une nouvelle ère de la médecine ». Près de 4 millions de personnes seraient nés grâce à cette technique.
Le primé :
Robert Edward, britanique, est né en 1925 à Manchester. C’est dès 1963 à Cambridge (d’abord à l’université puis à la clinique Bourn Hall) qu’il met au point la FIV avec l’aide de Patrick Steptoe. Il est actuellement professeur émérite à l’Université de Cambridge.
Anne-Katell Mousset