
Simuler les effets du vent sur les composants d'une éolienne.
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L’éditeur d’outils de simulation multidisciplinaire MSC.Software annonce la commercialisation de sa solution de mécanique des fluides Dytran 2010 et sa disponibilité en téléchargement.
Cette version offre :
- de nouvelles fonctionnalités de traitement en parallèle, qui améliorent la résolution de problèmes d'interactions fluide-structure (IFS) ;
- des fonctionnalités améliorées pour résoudre de nouveaux types de problèmes d'IFS
Des simulations d'IFS plus rapides
La version 2010 de Dytran inclue maintenant la possibilité de traiter les problèmes de types Fluide (Euler) ou de couplage fluide-structure en calcul parallèle en mémoire distribuée (DMP - Distributed Memory Parallel). Ceci permet d’améliorer de manière significative les performances des analyses de types couplages fluide-structure, très gourmandes en temps CPU.
Les fonctionnalités prises en charge par l'architecture DMP sont multiples : analyses Fluidiques (Euler) ; simple matériau hydrodynamique (ex : eau + vide ; déploiement d’air bag) ou multi-materiaux hydrodynamiques (ex : eau + air) ; solveur du 2e ordre de Roe ; rupture des surfaces de couplage (ex : choc et rupture d’un réservoir) ; maillages eulériens non uniformes ; post-traitement des résultats sur les marqueurs et les surfaces de couplage ; conditions aux limites de type fluide (flux…) ; ainsi que la viscosité. Les gains de performances se traduisent par une plus grande valeur ajoutée pour les utilisateurs.
Des gains de performances notables
Un problème balistique d’impact à haute vitesse, dans lequel une balle percute une plaque d'acier, a été modélisé exclusivement à l'aide d'éléments eulériens. Ce modèle, constitué de 90 000 éléments hexadécimaux, a été exécuté sur des systèmes Windows 64 bits et Linux 8664.
Un gain de temps de 50 % a été constaté sur les systèmes à deux processeurs par rapport à ceux équipés d'un seul processeur. Sur un système doté de 8 processeurs, Windows a affiché un gain de vitesse 2,7 fois supérieur et Linux, un gain de vitesse 3,7 fois supérieur.
Résolution de nouveaux types de problèmes
Les conditions de flux cycliques sont classiques pour la simulation des écoulements de fluides autour des turbines, des machines rotatives ou les problèmes d’écoulement dans les conduits. L’utilisateur peut désormais représenter facilement 2 conditions aux limites de flux aux frontières du domaine fluide et les relier entre elles pour représenter un flux cyclique.
Avec la possibilité d’appliquer désormais des charges inertielles par matériaux, l’écoulement ou le déplacement peut être mieux maîtrisé. Il est alors possible, par exemple, de représenter l’effet d’un champ magnétique qui permet de mettre en mouvement différentes parties d’un assemblage sous gravité ou accélération afin de simuler les problèmes de flux dans les photocopieurs ou les toners.
Jean-François Prevéraud
Pour en savoir plus : http://www.mscsoftware.com