La sécurité reste la priorité des priorités de l'industrie automobile. La protection des passagers va de soi. Les crash tests utilisés pour améliorer la résistance aux chocs s'inscrivent dans cet objectif. Ils bénéficient des progrès de simulation numérique. Mais les avancées mécaniques ne suffisent plus. L'heure est à la prévention en faisant appel de plus en plus à l'électronique. De l'assistance au freinage à la stabilisation de trajectoire, en passant par la détection des obstacles, des objets en mouvements ou des piétons, elle joue un rôle croissant dans la sécurité. Et en cas d'accident, l'organisation des secours, mieux informés, serait rendue plus efficace. Mais cette prolifération des fonctions électroniques a un effet pervers : elle accroît les risques de pannes, souvent plus difficiles à diagnostiquer et à résoudre que les traditionnelles pannes mécaniques. Garantir la fiabilité sans augmenter les coûts : tel est le grand défi de l'électronique dans l'automobile.
L'électronique automobile aurait réduit en Europe le nombre de morts de 70 000 en 1999 à 40 000 en 2009. Source : International Transport Forum et Tispol
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