La puissance informatique discipe beaucoup de chaleur, a tel point que le refroidissement des super-calculateurs et de leurs circuits électroniques devient un élément déterminant dans leur conception .
La miniaturisation des circuits électroniques fait du refroidissement un enjeu de plus en plus crucial pour l'industrie, au point de conditionner la poursuite du progrès technologique, relève notre confrère Philip Bal dans la partie éditoriale du site de la revue scientifique Nature. Une situation qui stimule la créativité des ingénieurs et fait du développement de techniques destinées à éviter la surchauffe un terrain de R&D fertile.
Parmi les solutions envisageables figure la refonte complète de l’architecture des circuits, ou encore l’utilisation de liquides refroidissants, au lieu d’une circulation d’air. Il peut s’agir de fluorocarbures, qui absorbent la chaleur en se vaporisant, ou encore d’eau, comme dans le super-calculateur SuperMUC d’IBM, inauguré en juillet 2012. Celui-ci est refroidi par…de l’eau chaude, à 45°C environ en entrée, et 60 à 70 °C en sortie, qui sert à chauffer des bâtiments avant réinjection.
Pour en savoir plus, consultez l'article sur le refroidissement des circuits électroniques sur le site de Nature.