
Jaguar après avoir été up-gradé dépasse les 2 pétaflops.
© Oak Ridge National Laboratory
La puissance de calcul intensif mise à la disposition des chercheurs continue à monter en flèche et les Etats-Unis maintiennent leur écrasante domination. Selon le classement Top500 des 500 supercalculateurs les plus puissants au monde, publié le 16 novembre 2009, le Jaguar, installé au laboratoire national d’Oak Ridge, dans le pays de l’Oncle Sam, reprend la tête, avec une puissance de calcul de 1,7 pétaflops selon le banc d’essai Linpack. Il affiche une puissance théorique crête de 2,3 pétaflops.
Construit par Cray, Jaguar est installé depuis 2008. Dans le classement précédent du Top500, publié en juin 2009, il occupait la deuxième place derrière le Roadrunner du laboratoire national de Los Alamos, aux Etats-Unis, avec une puissance crête de 1 pétaflops selon le banc de test Linpack.
Pour booster sa puissance, Cray a remplacé les processeurs Opteron 64 à quatre cœurs et 2,3 GHz d’AMD par des modèles à six cœurs cadencés à 2,6 GHz.
Les Etats-Unis restent de loin en avance, avec trois des quatre supercalculateurs pétaflopiques dans le monde, la troisième machine étant à l’University of Tennessee.
L’Europe dispose d’un supercalculateur pétaflopique, au centre de recherche FZJ Juelich, en Allemagne. Signé IBM, il a été mis en service l’été dernier. En France, le CEA démarre l’installation du Tera-100, un supercalcualteur pétaflopique dédié à la simulation nucléaire. Construit par Bull, il sera complètement opérationnel en 2010.
Ridha Loukil
pour en savoir plus : http://www.top500.org