
Le drone développé dans le cadre du projet Quantifly
Face à plus de 300 équipes internationales, le projet Quantifly développé par une équipe formée d'écoles françaises a remporté la médaille d'or de l'iGEM, la plus grande compétition de biologie de synthèse du monde organisée par le M.I.T. L'édition 2017 de l'iGEM est en cours, le dépôt de dossiers est ouvert.
Quatorze étudiants venant de six écoles françaises différentes appartenant au regroupement d’écoles IONIS ont remporté une médaille d’or au concours iGEM (International Genetically Engineered machines) organisé à Boston par le prestigieux Massachussets Institute of Technology (MIT). Le MIT a reconnu l’originalité du projet Quantifly : l’équipe pluridisciplinaire propose de mesurer la pollution de l’air avec une culture de bactéries génétiquement modifiées placée sur un drone. Il devient alors possible de cartographier en 3D la pollution de l’air. En 2015, iGEM IONIS avait déjà remporté une médaille d'or pour son projet innovant de Bio-Console.
Un enjeu majeur de santé publique
L’équipe cherche d’abord à détecter le benzène et le tolluène, tous deux des COV (composés organiques volatils). Les COVs, connus pour leurs effets cancérigènes et reprotoxiques, représentent un enjeu majeur pour la santé publique et l'environnement. Leur projet utilise la mesure de la bioluminescence pour détecter et quantifier les niveaux de polluants dans l'air ambiant. Selon leur quantité, les bactéries bioluminescentes émettent de la lumière, qui peut être mesurée. Selon les concepteurs, ce procédé est plus rapide que les procédés classiques sur le marché.
Le concours iGEM (International Genetically Engineered Machine competition), créé à l'origine par le MIT (Massachusetts Institute of Technology) a regroupé près de trois cents équipes internationales pour l'édition 2016. Les six écoles IONIS sont les écoles Sup'Biotech, Ionis-STM, Ipsa, Epita, Epitech et e-artsup.