
La formation de satellites Elisa espionnera les zones de conflits.
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A partir de vendredi, les quatre satellites du projet Elisa voleront en formation à 700 kilomètres d’altitude. Fabriqués par Astrium et Thales Systèmes Aéroportés sur une commande de la DGA, ils seront mis en orbite par une fusée Soyouz, depuis Kourou en Guyane. Ils devront démontrer la capacité à localiser et caractériser des radars au sol depuis l’espace. Le but est de pouvoir cartographier les réseaux de communications sur les zones de guerre, ainsi que leur niveau d’activité.
Le projet Elisa n’est qu’un démonstrateur technologique. Pendant au moins trois ans les équipes de la DGA de Bruz (35) et à la Direction du renseignement militaire de Creil (60), tenteront d’améliorer la précision des données collectées par les quatre satellites. A terme, le but est de mettre en orbite, d’ici la fin de la décennie, le programme CERES, qui lui serait utilisé directement lors des conflits.
Charles Foucault