
Ce revêtement sensible peut aussi être posé sur le sol. Il peut alors envoyer au robot des informations comme la présence d'objets dans son périmètre d'action.
Une peau artificielle, développée par l’Institut Fraunhofer for Factory Operation and Automation à Magdeboug, donne aux robots un nouveau sens : le toucher.
Grâce à ce revêtement les machines réagissent en cas de contact avec un objet ou un être humain. Parmi les applications possibles, celle de pouvoir ''guider'' un robot travaillant dans un environnement mouvant ou au contact de personnes.
« Si je touche le robot, il tente de se soustraire à la pression. Je peux ainsi le diriger dans la direction souhaitée », explique Markus Fritzsche, chercheur de l’institut allemand.
Le système de capteurs, constitué d’un circuit d’évaluation inséré dans une mousse conductrice, détecte les points de contacts et peut même différencier les impacts faibles et forts. La forme et la taille des cellules de détection varient en fonction des applications. De façon logique, plus la densité de ces cellules est importante, plus la détection est précise. Une peau artificielle qui peut « s’adapter à n’importe quelle géométrie complexe, courbée ou plate », souligne Markus Fritzsche.
Anne-Katell Mousset
Pour en savoir plus : http://www.fraunhofer.de