
Les déinocoques produisent des antibiotiques.
© Deinove
Utiliser un composé sécrété par une bactérie pour en détruire d’autres. C’est une des pistes explorée actuellement par le français Deinove.
La start-up spécialiste des déinocoques, des micro-organismes particulièrement résistants, les crible à la recherche de nouveaux antibiotiques. Deinove dispose d’une banque de 3 500 espèces de la même famille.
« Nous recherchons en priorité des molécules actives contre les bactéries à Gram négatif, où le besoin est plus important », explique son directeur général, Jacques Biton.
Une fois la molécule isolée, l’entreprise passera à la production, sans doute à partir d’un déinocoque modifié par génie génétique. « Puisqu’on utilise des outils issus du déinocoque, et que le transfert de caractères se fait entre bactéries affiliées, il ne s’agit pas d’un OGM, au sens réglementaire du terme », souligne le dirigeant.
Ludovic Fery