
Tout autour du monde, le peer to peer intègre les façades des bâtiments.
© Aram Bartholl
Les boites aux lettres mortes (dead drops en anglais) servaient aux espions pour l’échange de documents sans avoir à se rencontrer. Sur ce principe, l’artiste allemand Aram Bartholl a décidé, en octobre dernier, de mettre des clefs USB en libre accès en différents endroits de New-York. Il intègre ces espaces mémoires dans les murs et invite les gens à venir y partager leurs fichiers favoris.
Le 09 décembre, déjà soixante-dix neufs dead drops avaient été mises à disposition des passants, sur trois continents. Une est à Toulouse et trois sont à Paris. Reste à vérifier que ces espaces en accès libre demeureront des lieux d’échanges et de partage, qu'ils ne deviendront pas des nids à virus.
Charles Foucault