
Une méthode de thermographie infrarouge active a été développée par le Centre technique des industries mécaniques (Cetim). Elle pourrait permettre de repérer davantage de défauts sur les pièces en composite. Grâce à elle, le français Duqueine a amélioré le contrôle qualité de ses capots de moteurs aéronautiques. Jusque-là, les contrôles de l'industriel par thermographie infrarouge des pièces à la sortie d'une étuve ne se révélaient pas suffisamment précis. La méthode du Cetim se distingue par son caractère actif : les composites sont exposés à un flash, une brève impulsion de chaleur qui diffuse dans toute la pièce. Si des défauts (délaminages, plis, surépaisseur...) existent, cette diffusion est perturbée et se révèle dans l'enregistrement image par image de la thermographie. La technique, qui fonctionne sans contact et sur de grandes surfaces, est applicable à tous les secteurs mettant en oeuvre des composites : nautisme, ferroviaire ou automobile.
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