De la bouteille en plastique à l'automobile en passant par l'électroménager ou l'informatique... pratiquement tout peut se recycler. Une démarche entreprise sous la pression d'une véritable économie de guerre liée au développement durable.
Nous prenons enfin conscience que les matières premières ne sont pas inépuisables. La hausse de leurs cours nous le rappelle tous les jours. Et la préservation de la planète nous interdit de continuer à enfouir nos objets mis au rebut dans des décharges. Une véritable industrie du retraitement s'est donc mise en place, afin de valoriser ces « gisements » de matières premières.
Une démarche pas si nouvelle ! Les chiffonniers passaient déjà dans nos rues pour ramasser les objets jetés afin d'en récupérer les matériaux, voire de les réparer ou de les réutiliser autrement.
Recycler, oui. Encore faut-il que le jeu en vaille la chandelle ! Fini le broyage puis la séparation complexe des différents matériaux, aujourd'hui on parle de collecte sélective et de déconstruction des produits, afin de séparer par démontage les grandes familles de matériaux ou de composants : l'électronique d'un côté, les plastiques de l'autre, les différents métaux dans plusieurs bacs, etc. Tout cela à un coût, celui de la main-d'oeuvre nécessaire à cette déconstruction, nos chiffonniers des temps modernes.
Les industriels intègrent maintenant la notion de déconstruction dans le développement de leurs produits, qui deviennent ainsi plus faciles à démonter et les matériaux plus simples à séparer. Mais qui dit démontage, dit aussi possibilité de réparation pour faire durer un produit, ce qui répond de plus en plus aux attentes des consommateurs. Un nouvel état d'esprit pour les bureaux d'études. Concevoir durable !
Et ça, c'est nouveau !
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