LA BATTERIE ASSURE QUE L'APPAREIL MAINTIENT
LE RYTHME À LONG TERME.
LES CONDENSATEURS PERMETTENT DE DÉCHAÎNER L'ORAGE RYTHMIQUE.
Quand une action s'avère indispensable, les condensateurs accumulent en moins de dix secondes l'énergie nécessaire à la délivrance du choc. En même temps, une stimulation antitachycardique peut être appliquée : elle suffit parfois et évite la violence d'un choc. En cas de besoin, jusqu'à six chocs consécutifs, au cours d'un même "orage rythmique", peuvent être délivrés.
MÊME LE BOÎTIER JOUE SA PARTITION.
Implanté au niveau pectoral chez les patients souffrant de troubles du rythme graves, le boîtier renferme l'essentiel des éléments du défibrillateur. Réalisé en titane, matériau biocompatible, résistant et permettant de concevoir des pièces fines, il est lui-même conducteur. Lors d'un choc, le courant passe donc de ce boîtier à l'électrode placée en bout de sonde.
LES SONDES ÉCOUTENT LA MUSIQUE DES CHAMBRES CARDIAQUES ET REDONNENT LE TEMPO.
Placées à l'intérieur des veines, elles assurent la liaison entre le boîtier et le coeur. Équipées de capteurs, elles traquent tout trouble du rythme. Ce sont alors les électrodes qui délivrent des stimulations de faible intensité ou des chocs d'une trentaine de joules.
LE CIRCUIT IMPRIMÉ MÈNE LE SYSTÈME À LA BAGUETTE.
En véritable cerveau du dispositif, il analyse le risque, décide de la délivrance de chocs ou de stimulations et garde en mémoire les opérations effectuées. Celles-ci peuvent être récupérées par le médecin via un système de transmission par des ondes hertziennes.
Chargée d'alimenter le circuit électronique et le condensateur, la pile garantit la longévité du dispositif. Les défibrillateurs actuels ont une durée de vie de six à huit ans.
Largeur 51 mm Épaisseur 15 mm Hauteur 64 mm Poids 68 grammes Prix 18 000 euros Durée de vie Environ six ans (varie selon le nombre de troubles critiques dont souffre le patient) Énergie maximale du choc 37 joules
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