
Les vues de dessous correspondantes (en bas) montrent les coudes formés par la ligne frontière entre goutte et surface, ainsi que les décrochements individuels qui président à son mouvement
© Source : CNRS, cliché : Anaïs Gauthier
Des chercheurs du CNRS sont arrivés à une compréhension de la façon qu’a une goutte d’adhérer à la surface d’un matériau hydrophobe. Ils ouvrent ainsi de nouvelles voies pour la fabrication de telles surfaces.
« Les recherches sont nombreuses pour créer des surfaces hydrophobes et autonettoyantes. Bien comprendre les processus par lesquels l’eau glisse sur une surface hydrophobe s’avère donc important. » explique Etienne Barthel, directeur de recherche au CNRS. Les chercheurs ont réalisé des surfaces hydrophobes en plaçant sur une plaque de verre un réseau de plots cylindriques dont la hauteur et le diamètre sont de l’ordre de 10 micromètres. Les gouttes d’eau reposent sur ces plots. L’équipe du CNRS a montré que lors de son déplacement, la goutte se décroche des plots progressivement un à un et non pas en bloc.
« Un enjeu important est de fabriquer des surfaces qui combinent de bonnes propriétés hydrophobes et une bonne résistance mécanique. Une fois bien compris le processus, les travaux de recherche pourront être orientés en conséquence. »