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LE + : Un dispositif électronique régule la prothèse en fonction des besoins du patient
Le 5 septembre, sept mois après le décès du premier hôte du coeur artificiel développé par Carmat, un second patient s'est vu implanter la bioprothèse destinée aux patients souffrant d'insuffisance cardiaque sévère.
Un ajustement du débit sanguin
Même coeur, même technologie : deux groupes motopompes miniatures permettent l'ajustement du débit sanguin dans les deux cavités ventriculaires du patient. Ces motopompes sont constituées de deux roues dentées entraînées par actionnement hydraulique qui s'engrènent l'une dans l'autre, provoquant l'admission et l'éjection du sang. La fluctuation de pression sur les membranes, suivant que le sang est aspiré ou refoulé, permet de remplir les ventricules à une vitesse proportionnelle à la vitesse d'entraînement du moteur. Un dispositif électronique, intégré au coeur artificiel, permet de réguler la prothèse en fonction des besoins du patient. Et ce, à partir des données récoltées par des capteurs qui sont ensuite traitées par un microprocesseur. Pour alimenter la prothèse, une seconde génération de batterie est en cours de développement. Elle fonctionnera grâce à une pile à combustible et offrira au patient une meilleure portabilité et jusqu'à douze heures d'autonomie.
Deux autres patients sont en cours de recrutement. Si ces greffes sont jugées satisfaisantes, la société pourra proposer l'ouverture d'un protocole élargi à une vingtaine d'Européens.
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sebdesbois - 06/12/2014 14h:18
petite erreur dans l'article c'est le 05 aout qu'a eu lieu la seconde implantation pas le 5 septembre !!
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