
La première transplantation d'un coeur Carmat à l'étranger a été réalisée par l’équipe du Dr. Yuriy Pya, chirurgien cardiaque et directeur général du National Research Center for Cardiac Surgery.
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L'entreprise française Carmat annonce que son coeur artificiel a été implanté pour la première fois à l'étranger, au Kazakhstan. Son étude, qui devrait compter à terme une vingtaine de patients, se pousuit donc en s'ouvrant à l'international.
Dans un communiqué, l’entreprise française Carmat a annoncé, lundi 23 octobre, que son cœur artificiel a été implanté sur un patient à l’étranger. Contrairement aux essais précédents qui s’étaient cantonnés à la France, l’opération s’est déroulée « de manière satisfaisante » au National Research Center for Cardiac Surgery, à Astana, au Kazakhstan.
La société poursuit son étude en l’ouvrant à l’international. L’objectif est de l’étendre à une vingtaine de patients pour « évaluer la sécurité et les performances du système ». Toujours dans le communiqué, le directeur général de Carmat, Stéphane Piat, affirme vouloir multiplier les implantations dans différents centres « afin d’accroître la courbe d’expérience des équipes médicales, de minimiser les risques et de respecter la feuille de route ambitieuse vers le marquage CE. »
En 2013, l’entreprise implantait son premier cœur artificiel de manière définitive. C'est à dire à un patient qui n'était pas dans l’attente d’une greffe. Mais le patient décède 75 jours plus tard à cause d’une mauvaise manipulation des batteries. Suivent quatre autres décès suite à l'implantation d’un cœur Carmat. Des échecs qui avaient amené l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) à exiger de nouvelles garanties. Après six mois de suspension, les essais ont repris en mai dernier.