La ville décarbonée répond à la fois à la dépendance aux hydrocarbures fossiles et au réchauffement climatique. Elle repose sur trois assises. La réduction de la consommation (isolation des bâtiments, réduction des déplacements motorisés, progrès des industries, etc.) est la première d’entre elles. « La meilleure des énergies décarbonées est celle qui n’est pas consommée. »
La deuxième est la chasse au gaspillage. Elle récupère des énergies dissipées par les différentes activités : industrielles ou tertiaires, les transports, les espaces surpeuplés, les eaux usées, etc. Celles-ci peuvent être réintroduites dans les bâtiments à l’aide de pompes à chaleur. Si l’investissement dans des réseaux de chaleur ad-hoc reliant chaque immeuble dans les zones urbanisées paraît prohibitif, du moins en France, rien ne devrait empêcher le recours aux réseaux existants comme ceux dédiés à l’assainissement ou aux transports[…]
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