Il saisit, en douceur, aussi bien une balle qu'un téléphone ou un verre à vin. Pas besoin d'une armada de capteurs ou d'algorithmes complexes. Son secret ? Le préhenseur développé par l'ingénieur Aaron Dollar à l'université américaine de Yale est pour l'essentiel en plastique, contrairement à ses homologues métalliques. Ses doigts souples, à l'instar des pattes de cafard adaptées à tous types de revêtements, « glissent » à la surface des objets avant de se refermer dessus. Les risques de casse ou de dégâts sont de cette façon très limités. Des capteurs sensoriels au niveau des phalanges évitent les erreurs de positionnement de la main et les saisies incorrectes. La main robotisée d'Aaron Dollar est légère, ce qui présente un avantage réel en vue du développement de prothèses.
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