'Avec ce plan d'action, nous voulons supprimer les obstacles aux écotechnologies' a indiqué Philippe Busquin, commissaire à la recherche.
Le plan d'action comporte onze actions prioritaires pour la Commission, les gouvernements nationaux et régionaux, le secteur industriel et d'autres parties concernées qui visent à améliorer le développement et la pénétration des écotechnologies. Ces actions comprennent :
- la création de trois plates-formes technologiques rassemblant des chercheurs, des entreprises, des établissements financiers, des décideurs et d'autres parties concernées compétentes en vue d'élaborer une vision à long terme des besoins de recherche dans le secteur concerné et de l'évolution ultérieure du marché ; il est déjà prévu que les plates-formes concernant l'hydrogène et les piles à combustible et le photovoltaïque démarreront au début de l'année 2004. Une plate-forme similaire consacrée aux technologies de l'adduction d'eau et de l'assainissement verra le jour au début de l'année 2005 ;
- l'élaboration et l'adoption d'objectifs ambitieux en matière de performance environnementale pour des produits, procédés et services clés. Cela incitera les entreprises et les consommateurs à les adopter, comme cela s'est vérifié, par exemple, avec le label de consommation d'énergie concernant les réfrigérateurs ; et
- la mobilisation des instruments financiers à l'intérieur et à l'extérieur de l'UE en vue de répartir les risques d'un investissement dans les écotechnologies, en se concentrant sur le changement climatique, l'énergie et les petites et moyennes entreprises (PME). La Banque européenne d'investissement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et les mécanismes de financement résultant du protocole de Kyoto devraient jouer un rôle dans cette action.
Franck Barnu
(Source Commission européenne)
Pour en savoir plus
- Des informations complémentaires et la liste complète des actions proposées à http://europa.eu.int/comm/environment/etap/