
Module de stockage d'énergie d'une capacité de 1,2 KWh à base de celulles Li-ion
Les batteries au plomb et nickel-cadmium vont-elles enfin laisser la placer aux batteries lithium-ion dans les applications stationnaires ? C’est possible. En tout cas, Sony pousse en faveur de cette évolution en lançant sur le marché un module de stockage d’énergie à base de cellules lithium-ion.
Utilisant une technologie propriétaire de cathode en phosphate de fer et de lithium, ce module de 1,2 KWh vise tout particulièrement les onduleurs, les datacenters et les stations de base radio des réseaux de téléphonie mobile. Il trouve également des applications potentielles dans les installations de production d’énergie à base d’éoliennes ou de panneaux solaires. Plusieurs modules peuvent être utilisés en parallèle ou en série pour des besoins plus importants.
Les batteries lithium-ion sont aujourd’hui utilisées principalement dans les produits électroniques nomades, des PC portables aux baladeurs, en passant par les téléphones mobiles. Elles sont envisagées pour les véhicules hybrides et électriques. Par rapport aux batteries au plomb ou nickel-cadmium, elles offrent l’avantage d’une densité d’énergie plus élevée. Mais elles sont plus chères et présentent des risques liés à la surchauffe des électrodes.
Sony attribue de nombreux avantages à sa technologie propriétaire : une grande densité d’énergie ; une longue durée (10 ans et plus) et une bonne stabilité thermique. Sans compter que le phosphate de fer et de lithium est un matériau plus abondant dans la nature que les métaux rares employés habituellement.
Le module est compatible avec les châssis de 19 pouces (2U), ce qui facilite son montage dans les racks standard de serveurs informatiques.
En voici les principales spécifications techniques :
Capacité d'accueil : 1,2 kWh
Tension nominale : 51,2 V
Puissance maximale : 2,5 kW
Dimensions : 431 x 420 x 79 mm (sans accessoires)
Poids : environ 17 kg
Ridha Loukil