
RTE parie sur la robotique pour la maintenance de ses lignes.
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Ce sont trois millions d’euros qu’a réussi à glaner la fondation partenariale de l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC) auprès du Réseau de transport d’électricité (RTE). Répartie sur cinq ans, cette somme financera les ressources humaines et matérielles nécessaires aux recherches des deux nouvelles chaires en robotique créées le 15 novembre 2011 au sein de l’Institut des systèmes intelligents et de robotique (ISIR) de l’UPMC.
La première vise à développer des mini-drones autonomes capables de voler dans des environnements complexes et d’affronter des conditions météorologiques extrêmes. La difficulté à travailler en milieux contraints sera également au centre de préoccupation de la seconde chaire. Son équipe travaillera au développement de systèmes robotiques dédiés à des applications industrielles dotées d’installations électriques à haute tension.
RTE espère qu’en sortiront des innovations qui lui permettront d’améliorer la maintenance de son réseau et la sécurité de ses opérateurs. Depuis le mois de septembre, la société française teste déjà, en partenariat avec son homologue belge Elia, un robot d’inspection des lignes à haute tension : une ligne 63 000 volts entre Logelbach et Sélestat, en Alsace et des lignes 150 000 volts en Belgique, dans la région de Namur et les environs de Genk.
Charles Foucault