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L'IRT Railenum mène le projet Cervifer (Certification virtuelle en ferroviaire), piloté par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Il vise à créer une plate-forme de simulation permettant de réduire de moitié le nombre de tests physiques et la durée de certification des composants ferroviaires.
Le train veut rattraper l’avion et l’automobile. En matière de conception et de validation numériques, l’industrie ferroviaire n’est pas au même niveau que les autres moyens de transport. C’est pour combler ce retard qu’est né le projet Cervifer (Certification virtuelle en ferroviaire), piloté par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Il vise à créer une plate-forme de simulation permettant de réduire de moitié le nombre de tests physiques et la durée de certification des composants ferroviaires.
L’IRT Railenium, partenaire de Cervifer qui mobilise 14 partenaires, avec des industriels (SNCF, RATP, Vossloh, Alstom, ESI, Hutchinson, Vibratec) et plusieurs établissements de recherche (université de technologie de Compiègne…), s’est intéressé à l’interface entre le matériel roulant et l’infrastructure ferroviaire. « Il existe des briques de simulation pour la conception des rails et des matériels, mais il manquait une vision ”système” », note Adnane Boukamel, directeur du programme scientifique et de la formation pour Railenium.
Modélisation[…]
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