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[Laboratoires de recherche]
Au sein de l’Institut de la Vision, la chercheuse Deniz Dalkara dirige le groupe de thérapie génique et modèles animaux des maladies neuro-dégénératives. Elle a concentré ses travaux sur les maladies héréditaires de la rétine qui peuvent conduire à la cécité, comme la rétinoschisis et l’amaurose.
La biologiste a créé, grâce à des techniques d’ingénierie moléculaire, un nouveau AAV (de l’anglais, adeno-associated virus ou virus adéno-associé). Il s’agit d’un minuscule virus qui permet de transporter jusqu’aux cellules de la rétine, des copies normales des gènes ayant subi des mutations pour leur redonner la capacité d’être sensibles à la lumière et ainsi redonner la vue à certaines personnes malvoyantes. La chercheuse a déjà réalisé des tests concluants sur des souris et sur des primates non humains.
Deniz Dalkara planche également sur des techniques d’optogénétique pour introduire dans la rétine, via ses AAV, des gènes spécifiques afin de pouvoir activer grâce à la lumière des neurones rétiniens qui n’étaient pas photorécepteurs avant. Les travaux de la chercheuse ont été récompensés par le MIT en 2014 dans le cadre de sa compétition « Innovators Under 35 ».