Une méthode d'imagerie médicale par résonance magnétique (IRM) a été développée par des chercheurs du CNRS et de l'université de la Méditerranée, en collaboration avec le CHU de Marseille. Sa particularité : miser sur l'excitation du sodium et non sur celle des noyaux d'hydrogène portés par les molécules d'eau. Un exploit maîtrisé par une petite poignée de laboratoires dans le monde : le sodium, moins sensible à l'excitation et plus dilué dans le cerveau est 20 000 fois plus difficile à repérer que l'hydrogène. Une difficulté que les chercheurs ont contournée en utilisant un appareil d'IRM dont le champ magnétique s'élève à 3 teslas, contre 1,5 pour les équipements courants. De plus et surtout ils ont développé, avec la société allemande Rapid Biomedical, une antenne qui optimise l'excitation des noyaux et la récupération du signal en peaufinant les algorithmes de traitement du signal. La découverte est prometteuse, car la mauvaise distribution du sodium est associée à de nombreuses maladies neurodégénératrices.
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