I.T : Le gouvernement a lancé un appel d'offres sur l'éolien offshore. Quel sera son impact industriel ?
N. W. : L'appel porte sur 600 éoliennes, la moitié des 6 000 MW prévus par le Grenelle de l'environnement. Dans chacune des cinq zones présélectionnées, des consortiums vont se former autour d'un énergéticien, d'un ou plusieurs turbiniers. Nous aurons besoin de fondations, de mâts, de câblage... Des industriels comme DCNS, Nexans ou Schneider Electric seront mobilisés.
I.T : Les technologies ressemblent-elles à l'éolien terrestre ?
N. W. : Une éolienne offshore doit être protégée de l'environnement salin. Elle fonctionnera davantage. Ses pièces mécaniques, plus sollicitées, seront renforcées. Conception, matériel, exploitation... À tous les postes, les coûts sont triplés.
I.T : Une place pour les nouveaux venus ?
N. W. : Les puissances en jeu, très élevées, nous permettent de monter des projets avec de nouveaux acteurs. En particulier, ceux ayant l'expérience du milieu marin : un chantier naval pour les structures métalliques des fondations, le parapétrolier pour l'installation de plates-formes...
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