
Ne voyant pas leurs propres cartes, mais celles de leurs partenaires, les joueurs doivent deviner – estimer – leur main en interprétant les indices et les actions des autres.
En brillant à Hanabi, les algorithmes de Facebook ne font pas qu’ajouter un jeu de plus au palmarès de l’intelligence artificielle. Ils démontrent leur capacité à faire coopérer plusieurs agents à partir de l’observation de leurs comportements individuels.
Dans la main de chaque joueur, quatre ou cinq cartes, affichant chacune l’une des cinq couleurs possibles et un numéro de 1 à 5. Le but est de coopérer pour poser des suites de cartes croissantes par couleur, le score final totalisant les numéros les plus élevés, soit 25 au maximum. La difficulté ? Chaque joueur tient ses cartes face tournée vers les autres. Il ne les voit pas et ne peut compter que sur les indices – limités – donnés par ses camarades pour les poser judicieusement. Voilà le jeu auquel se sont attaqués des chercheurs en intelligence artificielle (IA) de Facebook, qui ont publié leurs travaux début décembre.
Créé par le Français Antoine Bauza et lauréat du prestigieux prix Spiel des Jahres 2013, Hanabi avait été promu, début 2019, « nouvelle frontière de l’IA » par des chercheurs de Google Brain et de DeepMind. La raison ? Hanabi cumule les difficultés :[…]
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