
© Pascal Guittet
Le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, a présenté lundi 18 mai la réorganisation des 34 plans industriels de la Nouvelle France Industrielle imaginée par son prédecesseur, Arnaud Montebourg. L'idée : regrouper ces plans autour de dix axes liés à des défis majeurs, associés à un marché potentiel. L'un d'entre eux, "l'usine du futur", revêt une importance particulière, et est appelée à irriguer l'ensemble des filières.
Présentée comme une évolution dans la continuité, la nouvelle phase de la Nouvelle France Industrielle a procédé par une logique de regroupement. Sur les 34 plans, seuls deux ne se retrouvent pas dans les dix solutions d'Emmanuel Macron : le soin d'imaginer l'avenir de l'e-éducation est laissé au plan numérique pour l’école et celui des énergies renouvelables est considéré comme relevant plutôt d’un comité stratégique de filière. Les regroupements devraient permettre, espère le ministre, de meilleurs échanges entre les acteurs de plans jusqu'ici séparés, quoique travaillant sur des sujets pouvant être partiellement imbriqués. Tous les anciens chefs de plans ont pour l'instant conservé leur rôle, aboutissant à une direction à plusieurs dans beaucoup de cas. A terme, une seule personne devrait être désignée, les autres étant vraisemblablement chargées de missions spécifiques au sein de chaque groupe.